i & j
Les numérotations
écrites se font usuellement en chiffres arabes. Néanmoins, depuis
que l'on imprime des livres, les chiffres romains ont souvent été
mis à contribution, que ce soit pour les tomes, pour les chapitres
ou pour des pages à part, celles de l'introduction par exemple. Les
chiffres romains prennent alors leur forme classique (I,
II, III, IV, ...
), mais il peut leur arriver d'être écrits en minuscules (i, ii,
iii, iv, ...). Dans ce cas, on peut même rencontrer j, ij, iij, iv,
v, vj, vij, ... , où se voit qu'un i final
devient systématiquement un j.
Ce remplacement,
purement ornemental, n'a aucune signification numérique.
Au chapitre dixième de la Vie très horrificque du grand
Gargantua père de Pantagruel, livres saints et chapitres sont
évoqués dans ce style. Le quatre y est même écrit iiij,
ce qui invite à penser que les horlogers n'ont pas toujours été
les seuls à préférer à IIII à IV.